accueilexperiencesreferencesetudesstagescvcvcontact

Le concert


Affiche du film Le Concert

Le 19 août 2008, place de la Bastille à Paris, j'ai mis en place le Car 16 pour qu'il apparait comme un car régie d'une chaine de télévision russe, lors du tournage du film de Radu Mihaileanu "Le concert"(sortie le 4 novembre 2009). Je suis présent furtivement dans la scène en arrière plan comme opérateur synthé russe.

tournage place de la Bastille

Extrait du film
Visionnez la séquence tournée dans le car.

Le film à été tourné en Roumanie, Russie et à Paris, avec Alexei Guskov (Andreï Semoinovitch Filipov) , Dimitri Nazarov (Aleksander Abramovitch 'Sacha' Grossman), Valeri Barimov (Ivan Gavrilov), Mélanie Laurent (Anne-Marie Jacquet), Miou Miou (Guylène de La Rivière, l'agent d'Anne-Marie Jacquet), François Berleand (Olivier Morne Duplessis, le directeur du Théâtre du Châtelet).

Synopsis du film:

A l'époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d'orchestre d'Union soviétique et dirigeait le célèbre Orchestre du Bolchoï. Mais après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard, il travaille toujours au Bolchoï mais comme homme de ménage. Un soir, alors qu'Andrei est resté très tard pour astiquer le bureau du maître des lieux, il tombe sur un fax adressé à la direction du Bolchoï : il s'agit d'une invitation du Théâtre du Châtelet conviant l'orchestre officiel à venir jouer à Paris Soudain, Andrei a une idée de folie : pourquoi ne pas réunir ses anciens copains musiciens, qui vivent aujourd'hui de petits boulots, et les emmener à Paris, en les faisant passer pour le Bolchoï ? L'occasion tant attendue de prendre enfin leur revanche

photo du film Le Concert photo du film Le Concert

Biographie du réalisateur:



Né à Bucarest en 1958, Radu Mihaileanu est le fils de Mordechaï Buchman, journaliste juif et communiste, déporté en camp de travail par les nazis, et qui, après s'être évadé, choisit de changer d'identité. C'est sous son nouveau nom, Ion Mihaileanu, qu'il écrivit le scénario d'un film de Pintilie.

Animateur d'une troupe de théâtre en Roumanie, son fils, Radu Mihaileanu fuit la dictature de Ceaucescu en 1980 et émigre en Israël, avant de s'installer en France. Elève à l'IDHEC, il travaille dans les années 1980 comme monteur, puis assistant réalisateur, notamment auprès de Marco Ferreri, tout en signant parallèlement une poignée de courts métrages.

En 1993, Radu Mihaileanu tourne son premier long métrage, Trahir, qui conte les démêlées d'un poète roumain dissident avec le régime stalinien. Mais c'est avec son deuxième film, Train de vie, primé à Venise et Sundance, que le cinéaste accède à la reconnaissance internationale : cette fable teintée d'humour juif aborde la Shoah sous un angle original, l'organisation d'un faux train de déportation par des villageois qui espèrent ainsi échapper aux camps de la mort.

Les thèmes chers au cinéaste - l'exil, l'identité - sont au c'ur de son troisième film, Va, vis et deviens, très remarqué au Festival de Berlin : le cinéaste, qui a fait appel à Roschdy Zem et Yaël Abecassis, s'inspire cette fois de l'histoire des Juifs éthiopiens envoyés en Israël au milieu desannées 80.


affiche Trahir
1993
affiche Train de vie
1998
affiche Va, vis et deviens
2005
affiche La source des femmes
2011

© Anthony Gicquiaud 2023